Conférenciers invités et intervenants

Conférenciers invités : 

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Ludwig Huber, Professeur, Université de Médecine Vétérinaire de Vienne, Autriche, spécialiste de la cognition comparative (oiseaux, chiens, chevaux).

Ludwig Huber est professeur à l’université de Vienne, où il a cofondé le département de biologie cognitive en 2010. Il est professeur en science naturelle des éthiques animales, et des interactions homme-animal. Il développe une recherche comparative sur la cognition animale, les relations hommes-animal, en particulier sur les chiens et les oiseaux.

Site web : https://www.vetmeduni.ac.at/en/messerli/science/cognition/staff/staff/ludwig-huber/

 

 

 

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Karen Spencer, Chercheuse, Université de Saint Andrews, Ecosse, Développement des comportements et épigénétique.

Karen Spencer est enseignante et chercheuse en psychologie et neurosciences à l’université de Saint Andrews. Elle développe des recherches originales en neuroendocrinologie comportementale, écologie comportementale et ontogenèse des comportements. Elle utilise des approches multidisciplinaires afin de mieux comprendre les mécanismes qui sous-tendent les patrons complexes du comportement des animaux.

Site web : https://mobgroup.wp.st-andrews.ac.uk/?page_id=15

 

 

 

 

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Benoist Schaal, Directeur de Recherche CNRS, Centre des Sciences du Goût et de l'Alimentation, Dijon, spécialiste de l’éthologie humaine.

Depuis 1979, il mène une recherche focalisée sur le rôle de l'olfaction dans le développement de l'enfant humain. Depuis 1988, il a élargi ce thème au développement périnatal de la chimioréception chez divers mammifères (mouton, porc, lapin, chat). Dans ce cadre scientifique, il développe des travaux sur les principaux thèmes suivants : la réactivité comportementale et psychophysiologique des nouveau-nés mammaliens aux stimulations olfactives associées à la mère ; L'analyse de l'état fonctionnel des chimiorécepteurs nasaux chez le fœtus et le nouveau-né prématuré ; La mise au point de tests de préférence olfactive chez l'enfant et l'adolescent ; et L'utilisation des odeurs biologiques dans les interactions sociales chez l'enfant.

Site web : https://www2.dijon.inra.fr/csga/site_fr/equipe_7.php 

 

 

 

Prix Geoffroy Saint Hilaire 2018 : 

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Bernard Thierry est directeur de recherches 1ère classe au CNRS dans l’équipe d’Éthologie Cognitive et Sociale à Strasbourg et est un spécialiste des organisations sociales des macaques et de leur évolution. Sa carrière d’éthologiste a débuté dans les années 80 et  il a publié à ce jour plus de 120 articles scientifiques dont certains dans de grandes revues et près d’une trentaine de chapitres d’ouvrage ; il a également dirigé plusieurs ouvrages. Bernard Thierry est le fondateur d’une théorie alternative de l’évolution des systèmes sociaux, qui est désormais reconnue par tous les primatologues.  Il a eu pour objectif de démontrer l’existence d’une covariation des traits sociaux et d’en rechercher le déterminisme. Il s’est appuyé sur l’étude comparative des macaques, espèces qui se caractérisent par une grande diversité comportementale au sein d'un même genre et il a rassemblé l’ensemble des données sur l’organisation sociale de nombreuses espèces de manière à proposer un modèle qui permette de tester la validité de son hypothèse. Différentes recherches menées en collaboration avec d’autres équipes de recherche sont venues étendre et approfondir cette approche comparative et ont également établi que les différentes interspécifiques observées entre macaques ne se limitaient pas aux groups étudiés en captivité mais qu'elles s'appliquaient également aux animaux vivant dans leur milieu naturel, démontrant du même coup la généralité du modèle de covariation. Le succès de cette théorie de la covariation est la démonstration que l’éthologiste qui étudie les mécanismes - approche qui est souvent reprochée à notre discipline car vue comme uniquement proximale - mène ses travaux dans une perspective évolutive.

Parallèlement à ses travaux de recherche, son implication pour promouvoir l’étude du comportement animal au niveau national s’est illustrée dans son engagement en tant que président de la SFECA de 1998 à 2004, qu’il a redynamisée, notamment en créant le prix Jeune Chercheur et le prix Geoffroy Saint Hilaire.

 Quelques publications :

  1. Thierry B., 1990. Feedback loop between kinship and dominance: the macaque model. Journal of Theoretical Biology 145: 511-521.
  2. Thierry B., 2005. Integrating proximate and ultimate causation: just one more go! Current Science 89: 1180-1183.
  3. Thierry B., 2008. Primate socioecology, the lost dream of ecological determinism. Evolutionary Anthropology 17: 93-96.
  4. Thierry B., 2013. Identifying constraints in the evolution of primate societies. Philosophical Transactions of the Royal Society B 368: 20120342.

 

 

Autres Intervenants pléniers :

 

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Thierry Aubin, DR CNRS Paris Saclay, président de la SFECA, proposera une conférence introductive à l’occasion de l’anniversaire de la société « La SFECA fête ses 50 ans : retour historique ».

Thierry Aubin est directeur de recherche au CNRS et cherche à comprendre les systèmes de communication acoustique des différentes catégories d’animaux par une approche multidisciplinaire qui combine des outils de traitement du signal, éthologie, neurobiologie, écologie. Jusqu’au milieu des années 90, il s’est intéressé au processus de codage-décodage de chants territoriaux. Plus tard, il a mené des recherches sur la communication en environnements contraignants et en particulier dans des environnements bruyants (étudiés principalement dans les colonies de manchots) et absorbants (étudié principalement chez les oiseaux de la forêt tropicale). À l’heure actuelle, il s’intéresse aussi à des réseaux de communication acoustique en leks ou de petites communautés d’oiseaux territoriaux.

Site web : http://www.cb.u-psud.fr/Thierry.htm

 

 

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Ludovic Dickel, Professeur (EthoS, Université de Caen-CNRS-Université de Rennes 1) donnera une conférence grand public « La « pieuvre » : du mythe à la réalité ».

Il est spécialiste en neuro-éthologie cognitive, et travaille en particulier sur le développement cérébral et des capacités cognitives des seiches, et l’éthogenèse des embryons et des nouveau-nés. Il contribue activement aussi au débat sur la bioéthique et l’épistémologie, par un apport en histoire des Sciences comportementales, en bien-être animal, en règlementation. Il est membre du PEHPST (Philosophie, Epistémologie, Histoire, Patrimoine, Sciences et Techniques) normand.

Site web : https://ethos.univ-rennes1.fr/interlocuteurs/ludovic-dickel

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